L’insolation chez les arbres est un phénomène qui se produit principalement pendant les mois froids, mais qui résulte d'une combinaison d'éléments bien spécifiques. En hiver, lorsque la neige recouvre le sol, elle agit comme un miroir et reflète la lumière du soleil. Cela crée une intensification de la chaleur, surtout sur les faces sud et sud-ouest des troncs d’arbres. Ces parties sont plus exposées au soleil pendant la journée, et la chaleur accumulée par la réverbération de la lumière sur la neige peut provoquer des coups de chaleur chez les arbres. Ce phénomène est particulièrement dangereux quand, soudainement, le temps change et que des vagues de froid frappent juste après une période ensoleillée.
Les forêts, bien plus que de simples paysages, jouent un rôle fondamental dans la régulation du climat, tant au niveau local que global. Elles influencent non seulement les températures, mais également le cycle de l’eau, créant des phénomènes fascinants comme les « fleuves aériens » ou « rivières volantes ». Ce phénomène est un exemple parfait de l'impact des forêts sur nos conditions climatiques, et il est particulièrement important ici au Québec, où nos vastes forêts ont une influence considérable sur le climat.
L'orme d'Amérique (Ulmus americana) a longtemps été un symbole des paysages urbains, offrant une ombre bienvenue sous ses branches majestueuses. Avant les années 1950 et la crise de la maladie hollandaise de l'orme, cet arbre était l'allié parfait des rues américaines. En raison de sa taille imposante et de son feuillage dense, il était surnommé « l'arbre de la ville ». Non seulement il offrait une ombre rafraîchissante pendant les étés chauds, mais il résistait aussi remarquablement à la pollution urbaine.
Les cernes de croissance des arbres — ces bandes successives de bois clair produites au printemps (le bois initial) et de bois sombre formées à la fin de l’été (le bois final) — reflètent l’histoire de vie et l’environnement d’un arbre. Chaque année, un arbre ajoute cette nouvelle couche de croissance sous son écorce, formant cet anneau annuel distinct.
Durant le mois de l’arbre et des forêts, l’AFL souhaite encourager la population à reboiser leur terrain. Cependant, il n’est pas toujours évident de reboiser lorsque le terrain en question n’est pas très grand. Ainsi, l’AFL vous propose de reboiser avec des arbustes fruitiers plutôt qu’avec des arbres d’envergure. Cela vous apportera une panoplie de bienfaits et respectera les limites en espace.
Le mois de mai est assurément le mois par excellence pour planter des arbres et des arbustes. L’abondance de lumière et les températures confortables et non caniculaires permettent une acclimatation plus favorable des sujets mis en terre.
Un projet intéressant, pendant les périodes moins occupées des trois saisons de cueillettes des comestibles sauvages nordiques, ce serait de se confectionner des farines à partir des parties molles et fraîches qui se situent entre les parties dures en bois fini et les écorces de certaines espèces d’arbres.
Les sapins baumiers sont très communs dans la forêt lanaudoise. On les aperçoit sans peine avec leurs branches chargées d’aiguilles de part et d’autre de chaque tige sur un plan horizontal. L’écorce lisse est constellée de bulles pleines de gomme liquide.
Saviez-vous que le mélèze laricin est le seul conifère à perdre ses aiguilles à l’automne?
Avant de tomber, elles prennent une magnifique couleur jaune dorée. Au printemps, les nouvelles pousses seront particulièrement douces et souples.