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L’harmonisation forestière – De la consultation à la récolte
Le régime forestier instauré en 2013 a permis de grandes avancées au niveau de la prise en compte des multiples besoins et préoccupations des utilisateurs de nos forêts publiques. Les différents mécanismes de consultation et de concertation mis en place encouragent l’ensemble des acteurs du milieu à prendre la parole. Il en résulte une compréhension commune des réalités de chacun. C’est ce qu’on appelle « l’harmonisation » des travaux sylvicoles.
La cohabitation, en milieu forestier, c’est possible!
L’harmonisation des usages est une notion, en aménagement forestier, pleine de bonnes volontés, mais souvent mal comprise. Elle a pour objectif de maintenir toutes les utilisations de la forêt lors de la récolte forestière. Cette cohabitation inclut les activités de plein air, la chasse et la pêche, la randonnée motorisée, la villégiature et plusieurs autres usages du territoire.
Les machines forestières, ces géantes de la forêt
Avez-vous déjà vu une abatteuse à tête multifonctionnelle en action ? Cette machine impressionnante permet de réaliser plusieurs actions liées à la récolte de bois court. Pour commencer, elle coupe un arbre sélectionné. Grâce à son long bras, elle est en mesure d’aller chercher les arbres de 10 à 13 mètres de distance du sentier. Cela réduit grandement le piétinement par la machinerie et maximise la régénération. Cette étape réalisée, elle pourra ensuite retirer les branches du tronc.
Les différentes coupes forestières
Est-il possible de couper les forêts comme on veut?
Non, un expert de la forêt et de ses écosystèmes, l’ingénieur forestier, analyse les peuplements et établit un diagnostic, un peu comme un médecin. Selon ce qu’il observe, il prescrira le bon traitement sylvicole qui permettra à la forêt de prospérer. Derrière chaque prescription, il y a un objectif précis à atteindre.
Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier | qu’est-ce que c’est ?
La loi sur l’aménagement durable du territoire forestier encadre les activités forestières, afin d’offrir aux générations d’aujourd’hui et de demain les avantages environnementaux, économiques et sociaux que procurent les écosystèmes forestiers. Pour déterminer cette loi, le ministère s’est inspiré de six critères développés par le Conseil canadien des ministres des forêts en 2003.
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