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PLANTATION DU RANG SAINTE-PHILOMÈNE


 

Facile 3 KM Plantation Ouvert l'hiver Chien en laisse accepté

 

738 rang Sainte-Philomène, Sainte-Geneviève-de-Berthier
Carte des sentiers accessible sur place

 

 

 

 

 

En ce mois de janvier, je vous invite fortement à aller découvrir ou redécouvrir le sentier de la plantation du rang Sainte-Philomène. Ce sentier, peu achalandé et très accessible, va vous transporter dans un monde de paix et de calme. Les imposants pins vous impressionneront par leurs statures.

 

Des aiguilles, pas des épines !

Aiguilles

Épines

Dans cette plantation, d’une extrême beauté, on retrouve 3 essences de pins, soit des pins rouges, des pins sylvestres et des pins blancs. Mais comment les reconnaître ? Une méthode bien facile est de regarder les aiguilles. Je précise ici les aiguilles, et non les épines. En effet, les aiguilles des conifères sont souvent appelées à tort des épines. Les épines sont un moyen de défense utilisé par certains végétaux dans le but d’éviter de se faire dévorer par les animaux herbivores. Les aiguilles, elles, sont des feuilles enroulées sur elles-mêmes. Leur objectif est de faire de la photosynthèse et donc de produire les sucres nécessaires à la survie de l’arbre.

 

50 nuances de pins

Ainsi, les aiguilles de chaque pin se distinguent assez facilement. D’abord, il faut savoir que les pins ont les aiguilles regroupées en faisceaux, c’est-à-dire plusieurs aiguilles attachées en un même point. Le pin rouge et le pin sylvestre possèdent des aiguilles regroupées par deux. Cependant, les aiguilles du pin rouge sont environ deux fois plus longues que celles du pin sylvestre. Le pin sylvestre est d’ailleurs une espèce importée, contrairement au pin rouge qui est une espèce indigène du Québec. Ensuite, nous avons le pin blanc qui possède cinq aiguilles regroupées ensemble et qui est également une espèce indigène.

Pin blanc

Pin rouge

 

L'une des plus vieilles plantations du Québec

Cette plantation de pins rouges, de pins sylvestres, de pins blancs et d’épinettes de Norvège date des années 1930 ! Elle a été aménagée à quelques reprises depuis cette époque, afin d’améliorer la santé et la productivité des arbres. En effet, le traitement sylvicole recherché ici est une éclaircie, qui a pour objectif de récolter une partie des arbres, afin de diminuer la compétition entre les espèces d’arbres. Cela permet aussi de créer des troués qui laisseront passer la lumière. Celles-ci, atteignant le sol, et permettent donc la régénération naturelle des arbres.

À la suite de l’éclaircie, un deuxième traitement est intervenu. Il s’agissait de l’élagage. Cela permet aux arbres d’être plus productifs pour augmenter la grosseur de leurs troncs. De plus, cette intervention favorise la croissance des racines qui ont pour rôle d’ancrer l’arbre dans le sol. Ainsi, ceux-ci seront plus résistants aux intempéries comme le vent et le verglas.

 

 

 

 

Un ruisseau enjôleur

Après avoir parcouru la partie de la plantation, le sentier longe un charmant ruisseau. Celui-ci, très sinueux, vous ravira par tous ses tours et détours. Selon les panneaux d’interprétation du sentier, on pourrait apercevoir des loutres de rivière à cet endroit. Cependant, ces petites bêtes enjouées sont nocturnes, ce qui rend leur observation en plein jour difficile, puisqu’elle profite de cette période de la journée pour se reposer à l’abri des regards.

 

 

 

 

Prêle d’hiver, dis-moi qui tu es

Sur les berges du ruisseau, on trouve de nombreuses prêles d’hiver. Ces plantes, à tige creuse comme le bambou, sont très fréquentes en bordure des cours d’eau. Elle contient beaucoup de silice, ce qui la rend rugueuse. En raison de cette caractéristique, elles sont souvent utilisées par les ébénistes, afin de polir le bois. Ce côté abrasif peut aussi être utilisé en cuisine pour récurer les casseroles.

 

 

Après le ruisseau et les prêles, vous retrouverez la plantation à nouveau. L’écorce des pins rouges apporte de belles teintes rougeâtres, comme son nom l’indique, dans le paysage. Les temps particuliers que nous vivons sont propices à la découverte. Je vous invite à en profiter pour renouer avec la forêt, qui est une partie intégrante de la culture québécoise.

Sentiers lanaudois
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