L’hiver est le moment idéal pour se pencher sur la question d’hibernation et d’hivernation. Il commence à faire froid, les arbres et les animaux essayent de trouver des moyens de survie face au froid. Ces phénomènes sont souvent confondus, mais ils désignent des mécanismes très différents. Les animaux dépendent des sous-bois, des cavités forestières, des racines d'arbres, des troncs tombés et des terriers. Ces abris offrent des températures relativement stables et protégées des vents glacés. La forêt offre en plus un couvert végétal qui peut protéger les animaux contre les intempéries hivernales.
L'hibernation est un mécanisme de survie extrême qui permet à certains animaux, comme les amphibiens, les reptiles et certains rongeurs comme le tamia, de supporter des températures très basses. Lors de l'hibernation, ces animaux tombent dans un sommeil profond et prolongé. Leur métabolisme ralentit à un point tel que, même en cas de danger immédiat, comme la présence d'un prédateur, ils ne sont pas capables de se réveiller immédiatement.
L’hivernation, en revanche, concerne principalement les mammifères comme l’ours et la chauve-souris, et se caractérise par un ralentissement métabolique moins intense que l’hibernation. Prenons l'exemple de l'ours noir. Ce grand mammifère réduit son rythme cardiaque de 30 battements par minute à seulement 8 battements. Sa température corporelle chute également, et il entre dans un état de torpeur où il ne mange ni ne boit pendant toute la durée de l’hivernation. Cependant, contrairement aux animaux en hibernation, l'ours noir peut se réveiller en cas de besoin, par exemple en cas de danger ou pour s'occuper de ses petits.
La végétation forestière et les changements de saisons influencent directement les durées d'hibernation ou d’hivernation des animaux. En forêt, les variations de température entre les régions plus au nord et celles plus au sud font que les animaux doivent adapter la durée de leur sommeil hivernal en fonction des conditions climatiques. La longueur des jours, qui change selon les saisons, affecte aussi les comportements des animaux dans les forêts, en régulant leurs cycles biologiques et leurs stratégies de survie.
Les arbres n’hibernent pas au même sens où on l’entend pour les animaux, mais ils traversent un processus appelé « dormance hivernale ». Bien que les arbres ne s'endorment pas complètement, leur activité biologique ralentit considérablement durant l'hiver. Ce ralentissement est en quelque sorte une « hivernation végétale », mais elle se manifeste différemment de celle des animaux. En hiver, leur croissance cesse et leur métabolisme ralentit pour conserver l'énergie. Les feuillus perdent leurs feuilles pour économiser l'eau, tandis que les conifères gardent leurs aiguilles protégées par une cire. Les racines restent actives, absorbant un peu d'eau si les conditions le permettent. Ce ralentissement biologique permet aux arbres de survivre aux conditions difficiles de l'hiver et de se préparer à redémarrer leur activité au printemps.